La pile de livres poussiéreuse de Merricat
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				Fuchsia
														 - Notre amour c’est notre maison, nos pieds peuvent la quitter, mais nos cœurs jamais. (Revenge)
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La pile de livres poussiéreuse de Merricat
Ma petite PAL personnelle, à partir de janvier 2017. Il se peut que j'en oublie. 
En ce moment, je lis...
- Étouffements (Joyce Carol Oates).
Livres terminés.
- Sara (Marion Zimmer Bradley).
- La Fête du Maïs (Thomas Tryon).
- Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (Henry Farrell).
- Ma Fille Folie (Savina Dolores Massa).
- Je suis la Reine (Anna Strarobinets).
- Le Nid (Lisa Tuttle).
- Des Petites Filles Modèles... (Romain Slocombe).
- Blood Roses (Francesca Lia Block).
- Le Château (Edward Carey).
A lire.
- Sur les ailes du cauchemar (Lisa Tuttle).
- Blanche Neige, Rouge Sang (collectif).
- Le Faubourg (Edward Carey).
- Sept Contes Gothiques (Karen Blixen).
- Les Machines à désir Infernales du Dr Hoffman (Angela Carter).
- Des Nuits au Cirque (Angela Carter).
- xo Orphée (Collectif.)
- My Mother She Kill Me, My Father He Ate Me (Collectif).
- La jeune détective et autres histoires étranges (Kelly Link).
- Autobiographie d'un menteur : Volume VII (Graham Chapman).
- Gretel & the Dark (Eliza Granville).
- Le Diable et autres récits (Marina Tsvetaieva).
- The Secret life of the Lonely Doll (Jean Nathan).
			
			
									
									
						En ce moment, je lis...
- Étouffements (Joyce Carol Oates).
Livres terminés.
- Sara (Marion Zimmer Bradley).
- La Fête du Maïs (Thomas Tryon).
- Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? (Henry Farrell).
- Ma Fille Folie (Savina Dolores Massa).
- Je suis la Reine (Anna Strarobinets).
- Le Nid (Lisa Tuttle).
- Des Petites Filles Modèles... (Romain Slocombe).
- Blood Roses (Francesca Lia Block).
- Le Château (Edward Carey).
A lire.
- Sur les ailes du cauchemar (Lisa Tuttle).
- Blanche Neige, Rouge Sang (collectif).
- Le Faubourg (Edward Carey).
- Sept Contes Gothiques (Karen Blixen).
- Les Machines à désir Infernales du Dr Hoffman (Angela Carter).
- Des Nuits au Cirque (Angela Carter).
- xo Orphée (Collectif.)
- My Mother She Kill Me, My Father He Ate Me (Collectif).
- La jeune détective et autres histoires étranges (Kelly Link).
- Autobiographie d'un menteur : Volume VII (Graham Chapman).
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				Alaska
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Je ne connais aucun des livres de ta pile!  
 
Elle est raisonnable ta pile quand même! Je t'admire!
			
			
									
									
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Elle est très raisonnable en effet !
(Pour le moment.
 ) Elle va encore augmenter vu qu'il y a plein de livres que je dois absolument me procurer, et puis j'en ai oublié (je viens de m'en rappeler un qui manque), j'éditerai ma liste dès que j'aurais vérifié.
J'en parlerai s'ils te sont inconnus. Il y a beaucoup d'auteurs que j'affectionne (comme Angela Carter ou Kelly Link), mais il est vrai que certains ne sont pas forcément très connus. En tout cas, c'est un bel et petit échantillon de la littérature que j'aime.
 
			
			
									
									
						(Pour le moment.
J'en parlerai s'ils te sont inconnus. Il y a beaucoup d'auteurs que j'affectionne (comme Angela Carter ou Kelly Link), mais il est vrai que certains ne sont pas forcément très connus. En tout cas, c'est un bel et petit échantillon de la littérature que j'aime.
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Je veux bien!Merricat Blackwood a écrit : 26 mai 2017 18:00
J'en parlerai s'ils te sont inconnus. Il y a beaucoup d'auteurs que j'affectionne (comme Angela Carter ou Kelly Link), mais il est vrai que certains ne sont pas forcément très connus. En tout cas, c'est un bel et petit échantillon de la littérature que j'aime.
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				Fuchsia
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Alors ce sera avec plaisir.  
 
C'est un hasard que tu ne lises que peu d'auteurs féminins ou c'est tout personnel ? (Comme il est tout "personnel" de ma part de ne lire que très peu de littérature française moderne.
 )
			
			
									
									
						C'est un hasard que tu ne lises que peu d'auteurs féminins ou c'est tout personnel ? (Comme il est tout "personnel" de ma part de ne lire que très peu de littérature française moderne.
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En fait, je crois que les préoccupations des auteures féminines me parlent assez peu souvent. Du coup, ce qui m'attire est souvent plus masculin. Il m'arrive d'en lire, mais je crois que je me retrouve plus dans l'écriture masculine que féminine. 
Bon, je ne lis pas plus de littérature française hein! Sauf exceptions
			
			
									
									
						Bon, je ne lis pas plus de littérature française hein! Sauf exceptions
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La pile de livres poussiéreuse de Merricat
Je comprends. 
C'est un peu pour cette raison que je ne lis pas de chick-lit. J'en ai lu un une fois, pour essayer, et ça m'a rapidement gonflée ! Je ne me sens absolument pas proche de ces femmes, de leur vie, de ce qu'elles attendent, de ce qui se passe et cache à l'intérieur d'elles. Je me sens, même, comme détachée de tout ça.
Du coup, je pense que ces auteurs féminins-là sont un peu hors-normes.
			
			
									
									
						C'est un peu pour cette raison que je ne lis pas de chick-lit. J'en ai lu un une fois, pour essayer, et ça m'a rapidement gonflée ! Je ne me sens absolument pas proche de ces femmes, de leur vie, de ce qu'elles attendent, de ce qui se passe et cache à l'intérieur d'elles. Je me sens, même, comme détachée de tout ça.
Du coup, je pense que ces auteurs féminins-là sont un peu hors-normes.
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Je n'en lis pas non plus. C'est pas trop mon créneau disonsMerricat Blackwood a écrit : 28 mai 2017 15:35 Je comprends.
C'est un peu pour cette raison que je ne lis pas de chick-lit. J'en ai lu un une fois, pour essayer, et ça m'a rapidement gonflée ! Je ne me sens absolument pas proche de ces femmes, de leur vie, de ce qu'elles attendent, de ce qui se passe et cache à l'intérieur d'elles. Je me sens, même, comme détachée de tout ça.
La littérature masculine est souvent plus directe. Il y a quelque chose de plus brut, de moins doux. Les thèmes me parlent plus. Les hommes parlent rarement de sentiments à ne plus finir, d'enfants, de grossesses et de ce genre de choses qui ne me parlent absolument pas. Du coup...
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La pile de livres poussiéreuse de Merricat
Je suis très contente de lire ça. 
(Et je l'écris très sincèrement. Je sais de source sûre que je ne suis pas la seule à ne pas être intéressée par tout ça mais c'est toujours une bonne chose de lire ou d'entendre le même écho.)
Et donc, ces thèmes ne m'intéresse pas, sauf si c'est raconté avec force et sous un prisme autre que celui attendu (une dose de surréalisme, par exemple, de "réalisme magique"). Dans ces bouquins soi-disant destinés aux femmes, ça ne parle en effet que de ça. Les mômes (ou comment en avoir), les époux ou compagnons (ou comment en avoir), le shopping, le maquillage, les garde-robes, etc. A croire qu'une femme ne devrait être intéressée que par son régime, le nombre de chaussures qu'elle a dans son armoire, ses discussions avec ses copines, et etc.
En plus, c'est supposé être drôle. Effarant.
Il y a exactement le même problème chez les comédiennes supposées comiques (celles qui font des spectacles, des one-man-show -- je ne suis plus sûre de l'orthographe) : c'est systématiquement ces sujets qui sont invoquées. A croire que la femme ne sait et ne peut parler que de ça. A chaque fois, je râle. Déjà que les conversations banales (les "small talks" comme on dit, j'aime bien ce terme qui dit bien ce qu'il veut dire) me gonflent comme pas permis...
Nous sommes donc totalement à l'ouest à ce niveau.
 
Et je confirme donc qu'il n'y a rien de tout ça dans les auteurs de ma PAL. Du moins, dans celles que j'aime (Carter, Tuttle, Link, Oates...).
Quelqu'un comme Angela Carter m'a justement toujours semblé masculine dans sa façon d'écrire. Si elles parlent bien de la condition de la femme (pas mal d'entre elles sont féministes), c'est avec force et rugosité. Parfois humour. Absence totale de ce romantisme abject (du moins, romantisme tel qu'on le comprend aujourd'hui, puisqu'on lui a ôté toute sa noirceur et mélancolie, entre autre) ou ce que l'on estime être des "sujets exclusivement féminins", qu'il faut obligatoirement raconter, parce que femme, avec douceur, bienveillance et etc. Hé bien non. Les femmes ont elles aussi des animaux sauvages en elles !
 
J'aime vraiment les auteurs (et il se peut que je l'ai déjà écrit) qui me giflent, qui me font réfléchir parfois, qui me hantent. Je veux l'épine avec la rose, et pas seulement la rose.
 
			
			
									
									
						(Et je l'écris très sincèrement. Je sais de source sûre que je ne suis pas la seule à ne pas être intéressée par tout ça mais c'est toujours une bonne chose de lire ou d'entendre le même écho.)
Et donc, ces thèmes ne m'intéresse pas, sauf si c'est raconté avec force et sous un prisme autre que celui attendu (une dose de surréalisme, par exemple, de "réalisme magique"). Dans ces bouquins soi-disant destinés aux femmes, ça ne parle en effet que de ça. Les mômes (ou comment en avoir), les époux ou compagnons (ou comment en avoir), le shopping, le maquillage, les garde-robes, etc. A croire qu'une femme ne devrait être intéressée que par son régime, le nombre de chaussures qu'elle a dans son armoire, ses discussions avec ses copines, et etc.
En plus, c'est supposé être drôle. Effarant.
Il y a exactement le même problème chez les comédiennes supposées comiques (celles qui font des spectacles, des one-man-show -- je ne suis plus sûre de l'orthographe) : c'est systématiquement ces sujets qui sont invoquées. A croire que la femme ne sait et ne peut parler que de ça. A chaque fois, je râle. Déjà que les conversations banales (les "small talks" comme on dit, j'aime bien ce terme qui dit bien ce qu'il veut dire) me gonflent comme pas permis...
Nous sommes donc totalement à l'ouest à ce niveau.
Et je confirme donc qu'il n'y a rien de tout ça dans les auteurs de ma PAL. Du moins, dans celles que j'aime (Carter, Tuttle, Link, Oates...).
Quelqu'un comme Angela Carter m'a justement toujours semblé masculine dans sa façon d'écrire. Si elles parlent bien de la condition de la femme (pas mal d'entre elles sont féministes), c'est avec force et rugosité. Parfois humour. Absence totale de ce romantisme abject (du moins, romantisme tel qu'on le comprend aujourd'hui, puisqu'on lui a ôté toute sa noirceur et mélancolie, entre autre) ou ce que l'on estime être des "sujets exclusivement féminins", qu'il faut obligatoirement raconter, parce que femme, avec douceur, bienveillance et etc. Hé bien non. Les femmes ont elles aussi des animaux sauvages en elles !
J'aime vraiment les auteurs (et il se peut que je l'ai déjà écrit) qui me giflent, qui me font réfléchir parfois, qui me hantent. Je veux l'épine avec la rose, et pas seulement la rose.
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Merricat Blackwood a écrit : 28 mai 2017 19:51 Dans ces bouquins soi-disant destinés aux femmes, ça ne parle en effet que de ça. Les mômes (ou comment en avoir), les époux ou compagnons (ou comment en avoir), le shopping, le maquillage, les garde-robes, etc. A croire qu'une femme ne devrait être intéressée que par son régime, le nombre de chaussures qu'elle a dans son armoire, ses discussions avec ses copines, et etc.
En plus, c'est supposé être drôle. Effarant.
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Tellement! Et comme je suis totalement à l'opposée de tout ça, ben ça ne me parle pas des masses hein!
En fait je n'ai rien du tout contre le romantisme. Et le romantisme peut être juste doux, bon et rigolo, quand c'est bien fait. L'amour c'est la vie! Sans amour il n'y a pas grand chose. Mais l'amour, c'est très large. Et la façon de le traiter aussi. Aujourd'hui on est dans une mode de légèreté... en fait ce n'est même pas de la légèreté. On peut écrire du léger et apporter des réflexions quand même. Je dirais plutôt "superficiel" à "léger". Il y a des auteurs qui se trouvent quelque part entre la romance et le roman et que j'aime bien. Mais c'est assez rare. On dirait que ça va souvent avec du léger/niais.
À regarder le miroir que nous renvoie les choses dites "féminines" aujourd'hui, je me dis que ça ne se peut juste pas que l'on ne soit "que ça"...
En tout cas moi je ne m'y retrouve absolument pas. Je ne suis d'ailleurs pas fan de genrer les choses. Des trucs pour filles, des trucs pour gars... Ça ne sert qu'à rassurer les gens mais ça déstabilise ceux qui ne s'y retrouve pas.
Je dois avouer que je ne connais rien aux "one woman show" et aux comiques... je ne les regarde pas alors... À part des films, des documentaires et des séries, que j'achète ou j'enregistre, je ne regarde jamais la télé, ni les nouvelles, ni les émissions. Je suis un extra-terrestre!
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La pile de livres poussiéreuse de Merricat
Je suis tout autant une extra-terrestre ! 
J'écrivais sur je ne sais plus quel sujet que je ne regardais plus la télévision depuis au moins deux ans. Mais je vois les affiches, les DVD, et quand je me penche là-dessus, par curiosité, je m'aperçois que ce sont toujours les mêmes sujets.
Visiblement, c'est ça, la femme moderne.
(Et de toute façon, sur scène, à part Desproges, hein...)
Non non, on n'est pas "que ça". Fort heureusement. Mais on essaie de nous le faire croire.
Pour preuve, cette couverture d'une réédition de La Cloche de détresse de Sylvia Plath, qui aura beaucoup fait parler d'elle :

Si tu as lu le roman, tu devineras aussitôt ce qui ne va pas.
Au cas où tu ne connais pas, il s'agit d'un roman qui évoque, entre autre, la dépression, le suicide et les troubles mentaux.
Quant à l'amour, les sujets romantiques, etc., c'est bien ce "léger" évoqué que je finis par mépriser. L'absolu n'existe plus. Ou beaucoup moins.
Quand je parlais de romantisme, je parlais bien sûr de ce romantisme mièvre et galvaudé vendu par tous ces livres sans âmes, cette espèce de littérature (que l'on retrouve aussi en bande dessinée, à foison) dite "girly", soi-disant drôle et mignonne (et tellement vraie, n'est-ce pas), mais finalement vulgaire et sexiste. Comme la couverture déposée plus haut.
Rose pour les filles, bleu pour les garçons !
Tout à fait, évidemment. Vaste sujet. Je me suis d'ailleurs prise de bec il y a peu avec une relation amicale à ce sujet. En même temps, que répondre à quelqu'un qui pense sincèrement que Le chat botté ne doit pas être lu par les petites filles, parce que ce n'est pas assez féminin...
 
			
			
									
									
						J'écrivais sur je ne sais plus quel sujet que je ne regardais plus la télévision depuis au moins deux ans. Mais je vois les affiches, les DVD, et quand je me penche là-dessus, par curiosité, je m'aperçois que ce sont toujours les mêmes sujets.
Visiblement, c'est ça, la femme moderne.
(Et de toute façon, sur scène, à part Desproges, hein...)
Non non, on n'est pas "que ça". Fort heureusement. Mais on essaie de nous le faire croire.
Pour preuve, cette couverture d'une réédition de La Cloche de détresse de Sylvia Plath, qui aura beaucoup fait parler d'elle :

Si tu as lu le roman, tu devineras aussitôt ce qui ne va pas.
Au cas où tu ne connais pas, il s'agit d'un roman qui évoque, entre autre, la dépression, le suicide et les troubles mentaux.
Quant à l'amour, les sujets romantiques, etc., c'est bien ce "léger" évoqué que je finis par mépriser. L'absolu n'existe plus. Ou beaucoup moins.
Quand je parlais de romantisme, je parlais bien sûr de ce romantisme mièvre et galvaudé vendu par tous ces livres sans âmes, cette espèce de littérature (que l'on retrouve aussi en bande dessinée, à foison) dite "girly", soi-disant drôle et mignonne (et tellement vraie, n'est-ce pas), mais finalement vulgaire et sexiste. Comme la couverture déposée plus haut.
Alaska a écrit : 28 mai 2017 20:28 En tout cas moi je ne m'y retrouve absolument pas. Je ne suis d'ailleurs pas fan de genrer les choses. Des trucs pour filles, des trucs pour gars... Ça ne sert qu'à rassurer les gens mais ça déstabilise ceux qui ne s'y retrouve pas.
Rose pour les filles, bleu pour les garçons !
Tout à fait, évidemment. Vaste sujet. Je me suis d'ailleurs prise de bec il y a peu avec une relation amicale à ce sujet. En même temps, que répondre à quelqu'un qui pense sincèrement que Le chat botté ne doit pas être lu par les petites filles, parce que ce n'est pas assez féminin...
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Je n'ai pas lu (encore) La cloche de détresse mais je connais très bien ce livre. Je n'avais pas vu la couverture que tu as montré plus haut... qui est, on s'entend, un sacrilège... Ça sert qu'à vendre hein! Faire passer un classique indémodable qui aborde des questions graves pour un livre culcul...
Tu vois quand j'étais plus jeune, il me semble que les choses (vêtements, jouets, livres) étaient moins genrées. Aujourd'hui, c'est coupé au couteau. On n'a jamais été aussi ouverts sur la question des genres, mais on est totalement fermés dans la mise en pratique de ces concepts là. On a droit aux "films de filles" aux "soirées de gars" etc. Si on n'aime pas le rose et le mauve on est bien mal foutue pour s'habiller.
Je suis totalement désespérée de voir des choses comme ça. Quelque part je suis très très heureuse d'être au fond de mon bois où personne ne vient me dire que mes bottes sont "pour gars" et que je ne peux pas manier la hache ou transporter des bûches ou des arbres parce que je suis une fille.
Il est difficile de déroger au moule conçu par la société... et il est difficile de parler avec quelqu'un qui croit que le Chat botté est pour les gars!
  
  (sérieux?) En même temps, je pense qu'à ce niveau là ça ne donne pas grand chose de s'obstiner hein!  
Je pense que ton amie ferait une syncope si elle verrait ma bibliothèque!
  
			
			
									
									
						Tu vois quand j'étais plus jeune, il me semble que les choses (vêtements, jouets, livres) étaient moins genrées. Aujourd'hui, c'est coupé au couteau. On n'a jamais été aussi ouverts sur la question des genres, mais on est totalement fermés dans la mise en pratique de ces concepts là. On a droit aux "films de filles" aux "soirées de gars" etc. Si on n'aime pas le rose et le mauve on est bien mal foutue pour s'habiller.
Je suis totalement désespérée de voir des choses comme ça. Quelque part je suis très très heureuse d'être au fond de mon bois où personne ne vient me dire que mes bottes sont "pour gars" et que je ne peux pas manier la hache ou transporter des bûches ou des arbres parce que je suis une fille.
Il est difficile de déroger au moule conçu par la société... et il est difficile de parler avec quelqu'un qui croit que le Chat botté est pour les gars!
Je pense que ton amie ferait une syncope si elle verrait ma bibliothèque!
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On se disait exactement la même chose il y a peu avec ma belle-sœur, cette sensation qu'avant, c'était moins genré, effectivement... 
Je me rappelle que je pouvais jouer à des jeux de garçons sans que ma mère ne s'en inquiète. J'étais considérée comme un garçon manqué (même cette expression, je n'aime pas), mais des fillettes considérées comme plus féminines s'y amusaient parfois, sans que ça ne perturbe vraiment les adultes. Même dans les catalogues de jouets, ça ne me semblait pas si marqué... Bien sûr, certaines choses n'ont pas changé ; je pense à mon frère qui a toujours été un garçon calme : c'était excessivement mal vu. Un petit garçon calme et rêveur, ce n'est pas viril, pas assez masculin. On trouvera presque plus normal que les garçons se tapent dessus à la récré plutôt que de lire un livre ! Une amie a actuellement le même problème avec l'un de ses fils : petit garçon trop calme, rêveur, qui aime le théâtre, c'est synonyme d'anormalité.
Mais pour le reste, oui.
J'imagine si elle voyait ta bibliothèque, cette relation amicale ! Et même si elle te voyait couper du bois.
 
Nous avons souvent des incompréhensions à ce sujet. Je t'assure que c'est véridique, comme est véridique le fait qu'elle n'habille sa fille qu'en rose, ce genre de couleurs dites "féminines" de nos jours. Et elle lui achète plein de vêtements de princesse. Elle me dit que toutes les petites filles veulent être des princesses (ce à quoi je réponds que moi, gamine, je préférais être la sorcière ! Mais c'est quelque chose qu'elle ne comprend pas, qu'elle ne conçoit pas, jusqu'à insinuer que tu mens si tu le dis). Je précise qu'elle n'a pas demandé l'avis de sa fille (qui n'a que 6 ans).
Et puis il faut voir comment elle a critiqué une de mes amies ! Celle dont je parle plus haut, avec son fils, et qui fait de la boxe. Heureusement, elle (l'amie) n'en a rien à faire de ce que les gens disent. Comme l'une de mes cousines qui force (je ne plaisante pas, hélas) son fils à faire du rugby (c'est viril) et sa fille à danser (c'est tellement féminin). Sauf que le gamin n'aime pas ce sport, que c'est un calvaire pour lui d'aller aux cours, et elle s'en fiche.
Je ne comprends pas que l'on puisse réagir ainsi, encore de nos jours. Des filles qui aiment la boxe, des garçons qui aiment la danse... C'est tellement naturel ! C'est terrible d'oublier que nous sommes des personnes avant d'être un homme ou une femme ou autre. Je ne comprends vraiment pas que l'on puisse être choqué. J'ai beau cherché dans ma petite tête, je ne vois pas.
			
			
									
									
						Je me rappelle que je pouvais jouer à des jeux de garçons sans que ma mère ne s'en inquiète. J'étais considérée comme un garçon manqué (même cette expression, je n'aime pas), mais des fillettes considérées comme plus féminines s'y amusaient parfois, sans que ça ne perturbe vraiment les adultes. Même dans les catalogues de jouets, ça ne me semblait pas si marqué... Bien sûr, certaines choses n'ont pas changé ; je pense à mon frère qui a toujours été un garçon calme : c'était excessivement mal vu. Un petit garçon calme et rêveur, ce n'est pas viril, pas assez masculin. On trouvera presque plus normal que les garçons se tapent dessus à la récré plutôt que de lire un livre ! Une amie a actuellement le même problème avec l'un de ses fils : petit garçon trop calme, rêveur, qui aime le théâtre, c'est synonyme d'anormalité.
Mais pour le reste, oui.
J'imagine si elle voyait ta bibliothèque, cette relation amicale ! Et même si elle te voyait couper du bois.
Nous avons souvent des incompréhensions à ce sujet. Je t'assure que c'est véridique, comme est véridique le fait qu'elle n'habille sa fille qu'en rose, ce genre de couleurs dites "féminines" de nos jours. Et elle lui achète plein de vêtements de princesse. Elle me dit que toutes les petites filles veulent être des princesses (ce à quoi je réponds que moi, gamine, je préférais être la sorcière ! Mais c'est quelque chose qu'elle ne comprend pas, qu'elle ne conçoit pas, jusqu'à insinuer que tu mens si tu le dis). Je précise qu'elle n'a pas demandé l'avis de sa fille (qui n'a que 6 ans).
Et puis il faut voir comment elle a critiqué une de mes amies ! Celle dont je parle plus haut, avec son fils, et qui fait de la boxe. Heureusement, elle (l'amie) n'en a rien à faire de ce que les gens disent. Comme l'une de mes cousines qui force (je ne plaisante pas, hélas) son fils à faire du rugby (c'est viril) et sa fille à danser (c'est tellement féminin). Sauf que le gamin n'aime pas ce sport, que c'est un calvaire pour lui d'aller aux cours, et elle s'en fiche.
Je ne comprends pas que l'on puisse réagir ainsi, encore de nos jours. Des filles qui aiment la boxe, des garçons qui aiment la danse... C'est tellement naturel ! C'est terrible d'oublier que nous sommes des personnes avant d'être un homme ou une femme ou autre. Je ne comprends vraiment pas que l'on puisse être choqué. J'ai beau cherché dans ma petite tête, je ne vois pas.
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Pareil! Je ne comprends pas ça du tout. Quand on vieillit, on fini par ne plus s'inquiéter de ce que les autres pensent ou disent. Mais quand on dépend des adultes, dans le système scolaire, la famille, etc c'est très différent. C'est très très lourd de ne pas entrer dans le moule à l'adolescence, un âge où justement on ne veut pas être différent. 
Mais la société est encore pleine de préjugés... et c'est malheureux. Personnellement je suis confrontée à ça chaque semaine, encore, et je réalise toujours que les gens n'ont pas tant évolués. Il y a tellement des réflexions parfois qui me donnent le frisson. Je ne peux pas croire qu'en 2017 les gens pensent encore comme ça...
On retrouve encore ce "marquage" des genres dans les livres. Je suis tombée sur une série "Histoires à lire avec ma petite fille / mon petit garçon". Pour les filles, des histoires de princesse et de poney, pour les garçons, des histoires de tracteur et de dinosaures.
 Je peux pas croire...
On a une collection de roman pour ados ici qui s'appelle "Génération filles"... Sérieux? Ça m'exaspère! Même si le sujet intéresserait un garçon, crois tu qu'il va le lire en public, le livre étant rempli de cœurs, de fleurs et de rose... Demander à un enfant d'assumer les réflexions des autres autour de lui, à cet âge-là, c'est un peu dur.
Je trouve que c'est désespérant.
			
			
									
									
						Mais la société est encore pleine de préjugés... et c'est malheureux. Personnellement je suis confrontée à ça chaque semaine, encore, et je réalise toujours que les gens n'ont pas tant évolués. Il y a tellement des réflexions parfois qui me donnent le frisson. Je ne peux pas croire qu'en 2017 les gens pensent encore comme ça...
On retrouve encore ce "marquage" des genres dans les livres. Je suis tombée sur une série "Histoires à lire avec ma petite fille / mon petit garçon". Pour les filles, des histoires de princesse et de poney, pour les garçons, des histoires de tracteur et de dinosaures.
On a une collection de roman pour ados ici qui s'appelle "Génération filles"... Sérieux? Ça m'exaspère! Même si le sujet intéresserait un garçon, crois tu qu'il va le lire en public, le livre étant rempli de cœurs, de fleurs et de rose... Demander à un enfant d'assumer les réflexions des autres autour de lui, à cet âge-là, c'est un peu dur.
Je trouve que c'est désespérant.
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				Fuchsia
														 - Notre amour c’est notre maison, nos pieds peuvent la quitter, mais nos cœurs jamais. (Revenge)
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La pile de livres poussiéreuse de Merricat
C'est abominable. Rien que de lire "Génération filles" me donne froid dans le dos !Alaska a écrit : 30 mai 2017 13:53 On retrouve encore ce "marquage" des genres dans les livres. Je suis tombée sur une série "Histoires à lire avec ma petite fille / mon petit garçon". Pour les filles, des histoires de princesse et de poney, pour les garçons, des histoires de tracteur et de dinosaures.Je peux pas croire...
On a une collection de roman pour ados ici qui s'appelle "Génération filles"... Sérieux? Ça m'exaspère! Même si le sujet intéresserait un garçon, crois tu qu'il va le lire en public, le livre étant rempli de cœurs, de fleurs et de rose... Demander à un enfant d'assumer les réflexions des autres autour de lui, à cet âge-là, c'est un peu dur.
Quant aux préjugés, on y sera toujours confrontées. Je pense que le préjugé rassure certains, ça permet de ranger les gens dans des petites cases et de ne pas trop se casser la tête. Un type tatoué sera toujours un marginal qu'il vaut mieux éviter de croiser, une fille qui fume / qui porte des min-jupes sera toujours une femme de mauvaise vie, un gros aura toujours le sens de l'humour et ainsi de suite (les exemples ne manquent pas)... Le mieux est de continuer à être ce que l'on est, sans interférences, même s'il faut parfois avoir le cuir dur pour faire face. Comme tu l'écris, c'est (et je vulgarise) plus "simple" à l'âge adulte que lorsqu'on est adolescent, mais ça peut toujours être douloureux (ça dépend de plein de facteurs... parfois, on s'en fout complètement, parfois les couleurs de la journée fait qu'on est un peu plus fragile, un peu plus vulnérable).
Il m'arrive moi aussi de faire face à des préjugés. J'espère que les réflexions que tu entends parfois ne sont pas trop dures à supporter.
Et j'avoue que j'ai toujours eu un préjugé envers les gens qui ne lisent pas. J'ai toujours eu la sensation que les gens qui ne lisent pas n'avaient pas envie de s'enrichir intérieurement (mais pas qu'intérieurement), de découvrir autre chose, d'autres visions, etc. Je sais que c'est mal ! (J'ai du mal à m'accorder avec les gens qui ne sont que dans le prosaïque, de toute façon.)
A ma décharge, c'est le seul préjugé que j'ai jamais eu, puisque je ne préjuge que rarement. Peut-être parce que j'y ai été confrontée tôt, et que ça m'est resté. Je ne sais pas.
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				Alaska
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La pile de livres poussiéreuse de Merricat
Les préjugés sont, bien souvent effectivement, une façon de se sécuriser. C'est bien dit. Ça permet de se conforter dans ses idées. Je pense que tout le monde a des préjugés, à différents degrés. On développe ça avec le temps, les conditions sociales, l'entourage, l'expérience, etc. Mais il y en a qui en ont beaucoup, qui font des raccourcis faciles ou bien qui se borne à ne pas s'ouvrir aux autres. 
C'est un préjugé, dans les deux cas et c'est dommage. La lecture a toujours été importante dans ma vie, mais je crois sincèrement que ce n'est pas du tout la seule façon de s'enrichir intérieurement.
Je trouve dommage que les gens ne lisent pas plus, et je vais toujours être pro lecture, vu tout le bien que ça apporte. Un peuple qui s'instruit est un peuple qui va de l'avant. Mais je pense qu'il y a d'autres façons de s'instruire. D'apprendre. De s'enrichir. L'intelligence est aussi émotionnelle, sensorielle, etc.
Je lis énormément, je l'ai toujours fait. Mais dans ma vie j'ai aussi remis en question cette passion pendant un long moment, pour des raisons personnelles. Et je peux comprendre quelqu'un qui n'aime pas lire, n'en ressent pas le besoin ou n'en a simplement pas envie.
J'ai envie, à travers ma passion des livres et mon travail, de donner le goût aux autres de lire. Sauf que je crois que l'on peut aussi trouver son bonheur dans autre chose.
			
			
									
									
						Quelqu'un passionné par le cinéma, la pêche, l'escalade ou autre chose pourrait dire la même chose de toi si tu ne partages pas sa passion!Merricat Blackwood a écrit : 02 juin 2017 14:55
Et j'avoue que j'ai toujours eu un préjugé envers les gens qui ne lisent pas. J'ai toujours eu la sensation que les gens qui ne lisent pas n'avaient pas envie de s'enrichir intérieurement
C'est un préjugé, dans les deux cas et c'est dommage. La lecture a toujours été importante dans ma vie, mais je crois sincèrement que ce n'est pas du tout la seule façon de s'enrichir intérieurement.
Je trouve dommage que les gens ne lisent pas plus, et je vais toujours être pro lecture, vu tout le bien que ça apporte. Un peuple qui s'instruit est un peuple qui va de l'avant. Mais je pense qu'il y a d'autres façons de s'instruire. D'apprendre. De s'enrichir. L'intelligence est aussi émotionnelle, sensorielle, etc.
Je lis énormément, je l'ai toujours fait. Mais dans ma vie j'ai aussi remis en question cette passion pendant un long moment, pour des raisons personnelles. Et je peux comprendre quelqu'un qui n'aime pas lire, n'en ressent pas le besoin ou n'en a simplement pas envie.
J'ai envie, à travers ma passion des livres et mon travail, de donner le goût aux autres de lire. Sauf que je crois que l'on peut aussi trouver son bonheur dans autre chose.
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La pile de livres poussiéreuse de Merricat
J'ai parfaitement conscience que c'est un préjugé, l'ayant noté.  
 
Je pense qu'on a beau être tolérant (parce que c'est dans la nature ou qu'on a été éduqué en ce sens), on a toujours des petits préjugés dans la poche. Qu'ils soient minuscules ou énormes. Horreur : j'ai même un préjugé contre les gens qui lisent Marc Lévy ! Chacun son truc, mais comme j'ai moi aussi des goûts inavouables (mais que j'avoue, en vérité, volontiers), ça me rend plutôt tolérante (même si je déplore toujours le trop grand battage médiatique autour de ces écrivains, et qui font de l'ombre à d'autres écrivains).
Concernant la lecture, j'ai aussi été la victime de préjugés : "Tu perds ton temps", "Affronte la vraie vie" ou le fameux "Il faut vraiment être con pour lire un truc pareil". Celui-là est délicieux. Manque de sensibilité flagrant. Je me dis que ces gens-là et moi ne parlons pas le même langage. Ce qui n'est pas très grave, on hausse les épaules et on passe à autre chose. Je pense que la lecture, comme de nombreux penchants (le dessin, la musique, etc.), est synonyme d'appétit.
De là à dire que leurs intérêts sont futiles parce qu'il ne s'agit pas de lecture : non. Je ne le pense pas et si ce que j'ai écrit a été compris dans ce sens, alors je me suis mal exprimée.
J'avais plein d'autres choses à dire mais trop la flemme ces derniers temps.
			
			
									
									
						Je pense qu'on a beau être tolérant (parce que c'est dans la nature ou qu'on a été éduqué en ce sens), on a toujours des petits préjugés dans la poche. Qu'ils soient minuscules ou énormes. Horreur : j'ai même un préjugé contre les gens qui lisent Marc Lévy ! Chacun son truc, mais comme j'ai moi aussi des goûts inavouables (mais que j'avoue, en vérité, volontiers), ça me rend plutôt tolérante (même si je déplore toujours le trop grand battage médiatique autour de ces écrivains, et qui font de l'ombre à d'autres écrivains).
Concernant la lecture, j'ai aussi été la victime de préjugés : "Tu perds ton temps", "Affronte la vraie vie" ou le fameux "Il faut vraiment être con pour lire un truc pareil". Celui-là est délicieux. Manque de sensibilité flagrant. Je me dis que ces gens-là et moi ne parlons pas le même langage. Ce qui n'est pas très grave, on hausse les épaules et on passe à autre chose. Je pense que la lecture, comme de nombreux penchants (le dessin, la musique, etc.), est synonyme d'appétit.
De là à dire que leurs intérêts sont futiles parce qu'il ne s'agit pas de lecture : non. Je ne le pense pas et si ce que j'ai écrit a été compris dans ce sens, alors je me suis mal exprimée.
J'avais plein d'autres choses à dire mais trop la flemme ces derniers temps.
