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Mythes1 Les rues de ParisMon histoire débuta il y a 6 ou 5 ans. A vraie dire je ne me souviens pas de la première année de ma vie. Contrairement à ce que vous devez commencer à penser je suis bel et bien adulte. Il ce trouve juste que je ne me souviens pas trop de mon passé. C’est pour ça que je parle souvent de renaissance. Je m’appelle Amanda Latour, sur ma carte d’identité j’ai 30 ans sauf que ma vie c’est arrêtée quand j’avais 25 ans. Ceci est mon histoire…C’était un soir d’hiver, il était environ 21h et je rentrais chez moi après ma journée de travaille. J’étais à pied parce que les métros Parisiens étaient encor un fois en grève. Il ne pleuvait pas mais les averses de la journée avaient laissé le sol goudronné humide et parsemé de flac d’eau sombre. Je m’étais enroulée dans mon manteau et lorsque je passais sous un réverbère je voyais la vapeur de mon souffle une chose qui m’avait toujours amusée même si c’est la différence entre l’air ambiant et l’air que j’expirais.Bref je marchais et je savais que j’en aurais pour un bon moment si je ne me décidais pas à prendre un taxi. Je l’aurais bien fait mais vu l’heure et l’état de mes finances ce n’était pas la peine d’y penser alors je pris le raccourcis habituel qui me faisait passer par des petites rues désertée à cause du temps et de l’heure tardive. Seul le bruit de mes pas et le passage d’une voiture troublait ce silence étrange. Puis un autre bruit de pas s’ajouta au mien. Instinctivement je me retournais pour voir s’il s’agissait d’un visage connu mais je ne vis qu’une silhouette sombre et plutôt massive qui semblait aller dans la même direction que moi. J’étais une parisienne pure souche et je savais pertinemment que les rencontres intéressantes ne ce faisaient pas dans ce genre de situations. Dans ma poche droite je serrais une petite bombe de gaz lacrymogène et je pressais mon pas bifurquant au premier croisement venu. C’était peut être de la paranoïa mais je préférais prendre mes précautions. Attentive aux bruits qui m’entouraient je remarquais que la silhouette me suivait toujours. Alors je pris à nouveau une autre ruelle au hasard, puis une autre et encore une autre jusqu’à ce que je ne sache plus où j’étais mais au moins je n’étais plus suivie. Je fis donc une pause et chercha le nom de la rue pensant que cela m’aiderait à retrouver ma route. Lorsque j’arrivais au panneau ou était inscrit Rue des étourneaux je le vis. Il était là, face à moi. Immobile comme une statue. Je le regardais, lui aussi. Je remarquais une lueur étrange dans ses yeux éclairé par un petit lampadaire qui diffusait une lumière bleutée. Il souriait. Je me mis à courir dans le sens opposé en hurlant espérant que quelqu’un m’entende mais c’était peine perdue. Que pouvais-je faire face à un homme de sa taille. Pas grand choses. Ma course m’avait entrainée au-delà du quartier que je connaissais. Je m’étais retrouvée dans une sorte de zone industrielle vide de toute vie. Le sol était inégale et mes chaussures inadaptées à la courses. En voulant enjamber une grille d’égout mon pied droit dérapa sur le métal humide et le bruit de craquement doublé de la douleur irradiante de ma cheville m’indiqua qu’il n’était pas la peine que je me relève. Cela faisait un moment que je savais que la fuite ne servait à rien mais mon instinct m’avait poussée à préserver ma vie le plus longtemps possible. Bien que je me sache perdue je saisie ma bombe lacrymogène bien décidée à me défendre jusqu’au bout en espérant qu’il me fasse souffrir le moins possible.Ce n’était pas une ruelle, mais un quai de déchargement de camion, une impasse. A en voir l’état de l’a chaussée les lieux étaient désert depuis un moment. Soudain, un bruit de pas. Le rythme était le même. Lent et déterminé. L’unique lampadaire me permettait de l’observer et il me semblait qu’il en faisait de même. L’homme portait un manteau en cuire noire qui lui descendait au genou, un jean et une paire de bottines à crampons. Plus il ce rapprochait plus mon cœur battait fort, mon souffle était rapide et pendant qu’il marchait je fixais ses pieds. Lorsqu’il était à quelques pas de moi il s’arrêta, me fixant tout en mettant une paire de gants. Mes yeux s’étaient posés sur son visage sans expressions s’arrêtant sur les siens dont l’iris était violette, une couleur étrange. - Que… Que me voulez-vous dis-je d’une voix tremblotante à peine audible.Il ce mit à sourire laissant apparaitre ses dents impeccablement blanche. Elles avaient quelque chose d’étrange mais cela m’échappais je n’étais pas en état d’analyser ce qui ce passait autour de moi. Il fit les quelques pas qui nous séparaient et se baissa approchant son visage du mien. Sans réfléchir, fermant les yeux je levais le bras dans la direction de son visage pour l’asperger de gaz mais mon avant bras fut agrippé et bloqué par sa main ce qui ne m’empêcha pas d’appuyer sur le déclencheur laissant le gaz s’échapper. Ce que je n’avais pas pensé c’est que moi aussi je serais aspergée et mes yeux me grattèrent presque immédiatement. Ma respiration était gênée, je suffoquais alors que mon agresseur ne semblait pas dérangé le moins du monde. De mon autre bras je le frappais espérant le faire lâcher prise mais rien n’y fit. Pire même, il agrippa de son autre main et me leva, son visage toujours proche du mien avec se même sourire étrange.- Lâchez-moi ! Criais-je hystérique. Laissez-moi partir ! Je n’ai pas d’argent je n’ai rien d’intéressant ! Vous risquez la prison ! Partez… Ma voix avait déraillée, ne laissant échapper qu’un petit couinement.Il me plaqua contre le mur, il était tellement proche de moi que je pouvais sentir l’odeur de son manteau en cuire, son parfum frais et son haleine mentholée. Il me fixait et semblait humer le parfum de ma peau. Il tenait mes deux bras d’une seule main et de l’autre touchait la peau de ma gorge, défit ma natte, effleura mes lèvre. Je ne disais plus rien, je sanglotais, des larmes coulaient le long de mes joues, laissant des trainées noires qui devaient me rendre encor plus pitoyable que je ne l’étais. Il passa son doigt sur ma joue essuyant une larme et la porta à sa bouche comme pour la goutter. Il ferma les yeux et semblait grogner, enfin, c’était une espèce de bruit gutturale qu’émettait sa gorge. A en voir le sourire qu’il affichait c’était sans doute quelque chose d’agréable pour lui. Saisissant cet instant d’inattention je frappais de toutes mes forces son entrejambe avec mon genou ce qui le fit reculer en lâchant mes bras à cause de la surprise. J’étais retombée sur mes deux pieds ce qui me fit grimacer à cause de ma cheville blessée. Sans attendre je m’étais remise en marche du mieux que je le pouvais mais un coup dans mon dos me propulsa au sol.- Non jolie petite guerrière, dit-il de sa voix suave et tranquille. Je t’ai attrapée tu m’appartiens désormais.Figée à cause de la peur je ne disais rien me laissant relever et à nouveau plaquer contre le mur mais cette fois il avait fait en sorte que je ne puisse plus lui donner de coups. Son visage c’était à nouveau approché du mien et il posa ses lèvres contres les miennes m’obligeant à ouvrir la bouche pour qu’il introduise sa langue que je mordis presque aussitôt. Ce geste de défense me valu une gifle qui me donnais l’impression que ma joue avait explosée. A moitié assommée je sentais la douleur et la chaleur de son visage contre le mien.- Non ma jolie, reste calme. Ca ira plus vite. Plus tu te débâteras plus tu auras mal. A peine avait-il prononcé qu’il m’embrassa à nouveau sur mes lèvres puis descendait progressivement sur ma joue jusqu’à ma gorge ou le contacte semblait plus long. Il me lécha le cou puis le mordis. Transie par la douleur j’émis un léger gémissement puis mon esprit semblait être de plus en plus vaporeux jusqu’à tout ce qui était autour de moi devienne noir. Etais-je morte ? Oui… Du moins c’est ce que je pensais sur l’instant avant de sombrer.
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Mythes1 Les rues de ParisMon histoire débuta il y a 6 ou 5 ans. A vraie dire je ne me souviens pas de la première année de ma vie. Contrairement à ce que vous devez commencer à penser je suis bel et bien adulte. Il ce trouve juste que je ne me souviens pas trop de mon passé. C’est pour ça que je parle souvent de renaissance. Je m’appelle Amanda Latour, sur ma carte d’identité j’ai 30 ans sauf que ma vie c’est arrêtée quand j’avais 25 ans. Ceci est mon histoire…C’était un soir d’hiver, il était environ 21h et je rentrais chez moi après ma journée de travaille. J’étais à pied parce que les métros Parisiens étaient encor un fois en grève. Il ne pleuvait pas mais les averses de la journée avaient laissé le sol goudronné humide et parsemé de flac d’eau sombre. Je m’étais enroulée dans mon manteau et lorsque je passais sous un réverbère je voyais la vapeur de mon souffle une chose qui m’avait toujours amusée même si c’est la différence entre l’air ambiant et l’air que j’expirais.Bref je marchais et je savais que j’en aurais pour un bon moment si je ne me décidais pas à prendre un taxi. Je l’aurais bien fait mais vu l’heure et l’état de mes finances ce n’était pas la peine d’y penser alors je pris le raccourcis habituel qui me faisait passer par des petites rues désertée à cause du temps et de l’heure tardive. Seul le bruit de mes pas et le passage d’une voiture troublait ce silence étrange. Puis un autre bruit de pas s’ajouta au mien. Instinctivement je me retournais pour voir s’il s’agissait d’un visage connu mais je ne vis qu’une silhouette sombre et plutôt massive qui semblait aller dans la même direction que moi. J’étais une parisienne pure souche et je savais pertinemment que les rencontres intéressantes ne ce faisaient pas dans ce genre de situations. Dans ma poche droite je serrais une petite bombe de gaz lacrymogène et je pressais mon pas bifurquant au premier croisement venu. C’était peut être de la paranoïa mais je préférais prendre mes précautions. Attentive aux bruits qui m’entouraient je remarquais que la silhouette me suivait toujours. Alors je pris à nouveau une autre ruelle au hasard, puis une autre et encore une autre jusqu’à ce que je ne sache plus où j’étais mais au moins je n’étais plus suivie. Je fis donc une pause et chercha le nom de la rue pensant que cela m’aiderait à retrouver ma route. Lorsque j’arrivais au panneau ou était inscrit Rue des étourneaux je le vis. Il était là, face à moi. Immobile comme une statue. Je le regardais, lui aussi. Je remarquais une lueur étrange dans ses yeux éclairé par un petit lampadaire qui diffusait une lumière bleutée. Il souriait. Je me mis à courir dans le sens opposé en hurlant espérant que quelqu’un m’entende mais c’était peine perdue. Que pouvais-je faire face à un homme de sa taille. Pas grand choses. Ma course m’avait entrainée au-delà du quartier que je connaissais. Je m’étais retrouvée dans une sorte de zone industrielle vide de toute vie. Le sol était inégale et mes chaussures inadaptées à la courses. En voulant enjamber une grille d’égout mon pied droit dérapa sur le métal humide et le bruit de craquement doublé de la douleur irradiante de ma cheville m’indiqua qu’il n’était pas la peine que je me relève. Cela faisait un moment que je savais que la fuite ne servait à rien mais mon instinct m’avait poussée à préserver ma vie le plus longtemps possible. Bien que je me sache perdue je saisie ma bombe lacrymogène bien décidée à me défendre jusqu’au bout en espérant qu’il me fasse souffrir le moins possible.Ce n’était pas une ruelle, mais un quai de déchargement de camion, une impasse. A en voir l’état de l’a chaussée les lieux étaient désert depuis un moment. Soudain, un bruit de pas. Le rythme était le même. Lent et déterminé. L’unique lampadaire me permettait de l’observer et il me semblait qu’il en faisait de même. L’homme portait un manteau en cuire noire qui lui descendait au genou, un jean et une paire de bottines à crampons. Plus il ce rapprochait plus mon cœur battait fort, mon souffle était rapide et pendant qu’il marchait je fixais ses pieds. Lorsqu’il était à quelques pas de moi il s’arrêta, me fixant tout en mettant une paire de gants. Mes yeux s’étaient posés sur son visage sans expressions s’arrêtant sur les siens dont l’iris était violette, une couleur étrange. - Que… Que me voulez-vous dis-je d’une voix tremblotante à peine audible.Il ce mit à sourire laissant apparaitre ses dents impeccablement blanche. Elles avaient quelque chose d’étrange mais cela m’échappais je n’étais pas en état d’analyser ce qui ce passait autour de moi. Il fit les quelques pas qui nous séparaient et se baissa approchant son visage du mien. Sans réfléchir, fermant les yeux je levais le bras dans la direction de son visage pour l’asperger de gaz mais mon avant bras fut agrippé et bloqué par sa main ce qui ne m’empêcha pas d’appuyer sur le déclencheur laissant le gaz s’échapper. Ce que je n’avais pas pensé c’est que moi aussi je serais aspergée et mes yeux me grattèrent presque immédiatement. Ma respiration était gênée, je suffoquais alors que mon agresseur ne semblait pas dérangé le moins du monde. De mon autre bras je le frappais espérant le faire lâcher prise mais rien n’y fit. Pire même, il agrippa de son autre main et me leva, son visage toujours proche du mien avec se même sourire étrange.- Lâchez-moi ! Criais-je hystérique. Laissez-moi partir ! Je n’ai pas d’argent je n’ai rien d’intéressant ! Vous risquez la prison ! Partez… Ma voix avait déraillée, ne laissant échapper qu’un petit couinement.Il me plaqua contre le mur, il était tellement proche de moi que je pouvais sentir l’odeur de son manteau en cuire, son parfum frais et son haleine mentholée. Il me fixait et semblait humer le parfum de ma peau. Il tenait mes deux bras d’une seule main et de l’autre touchait la peau de ma gorge, défit ma natte, effleura mes lèvre. Je ne disais plus rien, je sanglotais, des larmes coulaient le long de mes joues, laissant des trainées noires qui devaient me rendre encor plus pitoyable que je ne l’étais. Il passa son doigt sur ma joue essuyant une larme et la porta à sa bouche comme pour la goutter. Il ferma les yeux et semblait grogner, enfin, c’était une espèce de bruit gutturale qu’émettait sa gorge. A en voir le sourire qu’il affichait c’était sans doute quelque chose d’agréable pour lui. Saisissant cet instant d’inattention je frappais de toutes mes forces son entrejambe avec mon genou ce qui le fit reculer en lâchant mes bras à cause de la surprise. J’étais retombée sur mes deux pieds ce qui me fit grimacer à cause de ma cheville blessée. Sans attendre je m’étais remise en marche du mieux que je le pouvais mais un coup dans mon dos me propulsa au sol.- Non jolie petite guerrière, dit-il de sa voix suave et tranquille. Je t’ai attrapée tu m’appartiens désormais.Figée à cause de la peur je ne disais rien me laissant relever et à nouveau plaquer contre le mur mais cette fois il avait fait en sorte que je ne puisse plus lui donner de coups. Son visage c’était à nouveau approché du mien et il posa ses lèvres contres les miennes m’obligeant à ouvrir la bouche pour qu’il introduise sa langue que je mordis presque aussitôt. Ce geste de défense me valu une gifle qui me donnais l’impression que ma joue avait explosée. A moitié assommée je sentais la douleur et la chaleur de son visage contre le mien.- Non ma jolie, reste calme. Ca ira plus vite. Plus tu te débâteras plus tu auras mal. A peine avait-il prononcé qu’il m’embrassa à nouveau sur mes lèvres puis descendait progressivement sur ma joue jusqu’à ma gorge ou le contacte semblait plus long. Il me lécha le cou puis le mordis. Transie par la douleur j’émis un léger gémissement puis mon esprit semblait être de plus en plus vaporeux jusqu’à tout ce qui était autour de moi devienne noir. Etais-je morte ? Oui… Du moins c’est ce que je pensais sur l’instant avant de sombrer.
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									Mythes1 Les rues de ParisMon histoire débuta il y a 6 ou 5 ans. A vraie dire je ne me souviens pas de la première année de ma vie. Contrairement à ce que vous devez commencer à penser je suis bel et bien adulte. Il ce trouve juste que je ne me souviens pas trop de mon passé. C’est pour ça que je parle souvent de renaissance. Je m’appelle Amanda Latour, sur ma carte d’identité j’ai 30 ans sauf que ma vie c’est arrêtée quand j’avais 25 ans. Ceci est mon histoire…C’était un soir d’hiver, il était environ 21h et je rentrais chez moi après ma journée de travaille. J’étais à pied parce que les métros Parisiens étaient encor un fois en grève. Il ne pleuvait pas mais les averses de la journée avaient laissé le sol goudronné humide et parsemé de flac d’eau sombre. Je m’étais enroulée dans mon manteau et lorsque je passais sous un réverbère je voyais la vapeur de mon souffle une chose qui m’avait toujours amusée même si c’est la différence entre l’air ambiant et l’air que j’expirais.Bref je marchais et je savais que j’en aurais pour un bon moment si je ne me décidais pas à prendre un taxi. Je l’aurais bien fait mais vu l’heure et l’état de mes finances ce n’était pas la peine d’y penser alors je pris le raccourcis habituel qui me faisait passer par des petites rues désertée à cause du temps et de l’heure tardive. Seul le bruit de mes pas et le passage d’une voiture troublait ce silence étrange. Puis un autre bruit de pas s’ajouta au mien. Instinctivement je me retournais pour voir s’il s’agissait d’un visage connu mais je ne vis qu’une silhouette sombre et plutôt massive qui semblait aller dans la même direction que moi. J’étais une parisienne pure souche et je savais pertinemment que les rencontres intéressantes ne ce faisaient pas dans ce genre de situations. Dans ma poche droite je serrais une petite bombe de gaz lacrymogène et je pressais mon pas bifurquant au premier croisement venu. C’était peut être de la paranoïa mais je préférais prendre mes précautions. Attentive aux bruits qui m’entouraient je remarquais que la silhouette me suivait toujours. Alors je pris à nouveau une autre ruelle au hasard, puis une autre et encore une autre jusqu’à ce que je ne sache plus où j’étais mais au moins je n’étais plus suivie. Je fis donc une pause et chercha le nom de la rue pensant que cela m’aiderait à retrouver ma route. Lorsque j’arrivais au panneau ou était inscrit Rue des étourneaux je le vis. Il était là, face à moi. Immobile comme une statue. Je le regardais, lui aussi. Je remarquais une lueur étrange dans ses yeux éclairé par un petit lampadaire qui diffusait une lumière bleutée. Il souriait. Je me mis à courir dans le sens opposé en hurlant espérant que quelqu’un m’entende mais c’était peine perdue. Que pouvais-je faire face à un homme de sa taille. Pas grand choses. Ma course m’avait entrainée au-delà du quartier que je connaissais. Je m’étais retrouvée dans une sorte de zone industrielle vide de toute vie. Le sol était inégale et mes chaussures inadaptées à la courses. En voulant enjamber une grille d’égout mon pied droit dérapa sur le métal humide et le bruit de craquement doublé de la douleur irradiante de ma cheville m’indiqua qu’il n’était pas la peine que je me relève. Cela faisait un moment que je savais que la fuite ne servait à rien mais mon instinct m’avait poussée à préserver ma vie le plus longtemps possible. Bien que je me sache perdue je saisie ma bombe lacrymogène bien décidée à me défendre jusqu’au bout en espérant qu’il me fasse souffrir le moins possible.Ce n’était pas une ruelle, mais un quai de déchargement de camion, une impasse. A en voir l’état de l’a chaussée les lieux étaient désert depuis un moment. Soudain, un bruit de pas. Le rythme était le même. Lent et déterminé. L’unique lampadaire me permettait de l’observer et il me semblait qu’il en faisait de même. L’homme portait un manteau en cuire noire qui lui descendait au genou, un jean et une paire de bottines à crampons. Plus il ce rapprochait plus mon cœur battait fort, mon souffle était rapide et pendant qu’il marchait je fixais ses pieds. Lorsqu’il était à quelques pas de moi il s’arrêta, me fixant tout en mettant une paire de gants. Mes yeux s’étaient posés sur son visage sans expressions s’arrêtant sur les siens dont l’iris était violette, une couleur étrange. - Que… Que me voulez-vous dis-je d’une voix tremblotante à peine audible.Il ce mit à sourire laissant apparaitre ses dents impeccablement blanche. Elles avaient quelque chose d’étrange mais cela m’échappais je n’étais pas en état d’analyser ce qui ce passait autour de moi. Il fit les quelques pas qui nous séparaient et se baissa approchant son visage du mien. Sans réfléchir, fermant les yeux je levais le bras dans la direction de son visage pour l’asperger de gaz mais mon avant bras fut agrippé et bloqué par sa main ce qui ne m’empêcha pas d’appuyer sur le déclencheur laissant le gaz s’échapper. Ce que je n’avais pas pensé c’est que moi aussi je serais aspergée et mes yeux me grattèrent presque immédiatement. Ma respiration était gênée, je suffoquais alors que mon agresseur ne semblait pas dérangé le moins du monde. De mon autre bras je le frappais espérant le faire lâcher prise mais rien n’y fit. Pire même, il agrippa de son autre main et me leva, son visage toujours proche du mien avec se même sourire étrange.- Lâchez-moi ! Criais-je hystérique. Laissez-moi partir ! Je n’ai pas d’argent je n’ai rien d’intéressant ! Vous risquez la prison ! Partez… Ma voix avait déraillée, ne laissant échapper qu’un petit couinement.Il me plaqua contre le mur, il était tellement proche de moi que je pouvais sentir l’odeur de son manteau en cuire, son parfum frais et son haleine mentholée. Il me fixait et semblait humer le parfum de ma peau. Il tenait mes deux bras d’une seule main et de l’autre touchait la peau de ma gorge, défit ma natte, effleura mes lèvre. Je ne disais plus rien, je sanglotais, des larmes coulaient le long de mes joues, laissant des trainées noires qui devaient me rendre encor plus pitoyable que je ne l’étais. Il passa son doigt sur ma joue essuyant une larme et la porta à sa bouche comme pour la goutter. Il ferma les yeux et semblait grogner, enfin, c’était une espèce de bruit gutturale qu’émettait sa gorge. A en voir le sourire qu’il affichait c’était sans doute quelque chose d’agréable pour lui. Saisissant cet instant d’inattention je frappais de toutes mes forces son entrejambe avec mon genou ce qui le fit reculer en lâchant mes bras à cause de la surprise. J’étais retombée sur mes deux pieds ce qui me fit grimacer à cause de ma cheville blessée. Sans attendre je m’étais remise en marche du mieux que je le pouvais mais un coup dans mon dos me propulsa au sol.- Non jolie petite guerrière, dit-il de sa voix suave et tranquille. Je t’ai attrapée tu m’appartiens désormais.Figée à cause de la peur je ne disais rien me laissant relever et à nouveau plaquer contre le mur mais cette fois il avait fait en sorte que je ne puisse plus lui donner de coups. Son visage c’était à nouveau approché du mien et il posa ses lèvres contres les miennes m’obligeant à ouvrir la bouche pour qu’il introduise sa langue que je mordis presque aussitôt. Ce geste de défense me valu une gifle qui me donnais l’impression que ma joue avait explosée. A moitié assommée je sentais la douleur et la chaleur de son visage contre le mien.- Non ma jolie, reste calme. Ca ira plus vite. Plus tu te débâteras plus tu auras mal. A peine avait-il prononcé qu’il m’embrassa à nouveau sur mes lèvres puis descendait progressivement sur ma joue jusqu’à ma gorge ou le contacte semblait plus long. Il me lécha le cou puis le mordis. Transie par la douleur j’émis un léger gémissement puis mon esprit semblait être de plus en plus vaporeux jusqu’à tout ce qui était autour de moi devienne noir. Etais-je morte ? Oui… Du moins c’est ce que je pensais sur l’instant avant de sombrer.
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RE:Mythes
[html]2 Pièce blancheCombien de temps, c’était la question que je me posais quand j’avais repris mes esprits à cause de la douleur. Bizarrement, ce n’était pas ma cheville qui me faisait mal mais mon cou. Je ne sais pas comment définir la sensation peut être est-ce parce que je suis encore un peu groguie. Les calaments sans doute… Quoiqu’il en soit mon cou me lançait. En posant ma main sur la blessure sur constatais qu’il y avait un pansement et que je sentais le désinfectant. Je n’étais plus dans la ruelle, mais étais-je encore entre les mains de mon agresseur ou à l’hôpital ? Aucune idée.J’étais dans un lit, branchée à tout un tas de machines dont je ne connaissais pas le nom. L’une d’entre elle lisait mon rythme cardiaque. Entendre le bruit se son cœur symbolisé par un bip était quelque peut déconcertant surtout quand il ce mettait à accélérer traduisant l’instant d’inquiétude que je venais d’éprouver. L’endroit dans lequel je me trouvais ressemblait à s’y méprendre à une chambre d’hôpital mais il manquait quelque chose ou plutôt quelqu’un : le personnel médicale. Assise sur mon lit je regardais ma cheville blessée qui n’avait ni plâtre, ni bandage. Pourtant je l’avais bien entendu ce casser et je n’avais pas non plus rêvé la douleur. Alors comment étais-ce possible qu’elle soit comme si je n’avais rien eu. Intriguée je me laissais glisser du lit, atterrissant avec précaution sur le sol. Je fis quelque pas et je constatais que je ne sentais rien mis à part mon cou qui semblait me brûler de plus en plus.Il y avait une porte en face de moi, et bien sure elle était fermée à clef, sur le mur suivant il y avait un miroir, sa taille était démesurée et il semblait être pris dans le plâtre. N’étant pas née de la dernière pluie je songeai sur le champ à une vitre sans teint. Une espèce de miroir qui empêche l’occupant d’une pièce de voir qu’il est observé par d’autres personnes de l’autre côté du miroir. Alors que j’avançais vers cette vitre craignant d’y voir les hématomes dû aux coups que l’inconnu m’avait porté je fus surprise de ne rien voir. C’étais comme si cette histoire ne c’était jamais produite. Etais-je devenu folle ? Probablement, mais alors pourquoi avais-je toujours ma morsure ? Et à quoi ressemblait-elle pour me faire autant souffre ? Le seul moyen de le savoir était de le découvrir par moi-même.Je n’avais jamais été fan de tout ce qui est blessure, sang et autres choses morbides. Mais la curiosité l’emportait. Prenant mon courage à deux mains, je penchais légèrement ma tête sur la gauche et découla progressivement les sparadraps tout en laissant échapper quelques grimaces et des larmes à cause de la pression et des tremens produits sur ma peau abîmée. Les chaires n’avaient pas été déchiquetée, je voyais les traces nettes de quatre dents ce qui me fit immédiatement réaliser que ce n’était pas la morsure d’un homme car j’aurais dû trouver deux demis cercles. L’autre chose étonnante c’est que la plaie était presque cicatrisée, alors pourquoi avais toujours mal. Sans même y penser mes doigts parcouraient la zone endolorie qui était plus chaude que le reste de ma peau. Soudain, un pic de douleur au niveau des yeux me fit serrer les dents, ma main gauche s’était crispée sur le rebord. Je ne voulais pas qu’on m’entende gémir. Le temps que cela passe je n’avait pas bougé d’un centimètre, puis, progressivement mais surement, le feu de mes yeux cessa. A nouveau, seul mon cou irradiait. Je ne savais pas ce qui c’était passé et je regardais sur le champ mon cou qui n’avait pas changé. Mais quelque chose me fis redresser les yeux, je me mis à fixer le miroir et mes mains tremblaient d’horreur. Mes yeux venaient de prendre cette lueur indéfinissable que j’avais vue dans les prunelles de mon agresseur. Cette couleur violette légèrement lumineuse. A bout de nerf, je me laissais aller à pleurer, mon front reposait sur la fameuse vitre sans teint. Le bruit de mes sanglots avaient couvert le léger grincement de la porte qui s’ouvrait. Derrière moi une voix grave s’éleva. C’était celle d’un homme et elle avait rien à voir avec celle de moi soit disant agresseur car je commençais à douter de ce que j’avais vécu. - Mademoiselle Latour ? Me demanda-t-il, un peu comme s’il y avait une autre personne ici.- Oui, lui répondis-je d’une voix tremblotante en me retournant.- Je suis le docteur Paul Dietrich, vous avez été attaquée et laissée pour morte, nos services ont jugée bon de vous conduire ici pour que l’on vous soigne. Malgré le visage souriant du médecin en face de moi je sentais que quelque chose clochait. Pendant un moment j’eu l’impression qu’il me dévisageait jusqu’à ce que je me rappelle que mes yeux avaient changé de couleur. Gênée, mais surtout inquiète je baissais légèrement la tête trouvant que le sol était devenu très intéressant. J’avais donc été sauvée mais de quoi. Si ce que j’avais vu était bien réel, lui savait-il ce qui c’était passé. Alors que je fis un pas vers lui tout en me redressant je notais qu’il avait posé un dossier sur la table près de mon lit. Il semblait attendre quelque chose de moi. Mais quoi. S’il ne me posait pas de questions je ne pouvais pas deviner ce qu’il fallait que je fasse.- Je… Enfin… Je ne suis pas certaine que mes souvenirs soient réels… Je le fixais, légèrement frissonnante, inquiète à l’idée qu’il me dise que j’hallucinais et que je me trouvais dans un hôpital psychiatrique d’où le fait que mes proches ne soient pas à mon chevet. J’avais repris ma marche lente vers le lit me retrouvant à quelque pas du, enfin de mon médecin. Je regardais furtivement les papiers et remarqua que le dossier portait mon nom et qu’il était relativement épais.- Je suis ici depuis combien de temps ?- Vous êtes plus lucide que vous ne le croyez. Comme nous n’avons pas beaucoup de temps je ne vais pas y aller par quatre chemins. Vous feriez-mieux de vous assoir sur votre lit, je pense que vous aurez du mal à encaisser le choc même si vous semblez plus forte qu’à première vue.- Je n’ai donc pas rêvé, conclu-je dans un soupire.Comme il me l’avait demandé je m’installais sur le lit et attendais la sentence car j’avais la net impression que ce que j’allais entendre ne me plairais pas et pendant que j’attendais qu’il m’explique ce qui ce passait je remarquais que la douleur de mon cou s’étendait. Etais-ce liée ? Je commençais à croire que oui.Lorsque je le regardais je pouvais voir de la tristesse dans ses yeux. Voulant savoir au plus vite ce à quoi je devais m’attendre, je tentais un sourire d’encouragement. Pour le moment j’étais là, en vie, je savais que le temps m’était compté et je devais affronter cela.- Je vous écoute. - Bien… Je pense que vous avez du remarquer certains changement physique vu l’état d’étonnement dans lequel vous étiez lorsque je suis entré.- Oui, répondis-je machinalement. Mes yeux, leurs couleur n’est pas la même. J’ai eu une douleur, la même que celle de mon cou et lorsqu’elle a disparu… Ils étaient violets. J’ai cru rêver mais… Expliquez-moi ce qui ce passe… Ne me mentez pas. Suppliais-je.L’électrocardiogramme c’était accéléré et je sentais une pointe de douleur au niveau de ma bouche. Mes mains c’étaient crispée sur les rebords de mon lits, je serrais la partie métallique tellement fort que mes jointures étaient devenu blanche puis la douleur s’estompa comme elle était arrivée. Si c’était comme la dernière fois, quelque chose aurait du changer. Inquiète je regardais le médecin puis inspectais ma bouche à l’aide de ma langue et je découvris que ma dentition avait quelque peu changée.- Le changement est de quel ordre ? Pouvez-vous me montrer ?- C’est… Mes dents… Elles ont poussée…Sur ses quelques mots je retrouvais mes lèvres laissant apparaitre mes dents et deux paires de crocs anormalement longs. N’étant pas idiote et aimant les films en tout genre il ne me fallut pas longtemps pour relier ce qui m’arrivait avec quelques légendes urbaines notamment celles des vampires.Ayant prononcé le mot magique le Docteur Dietriche paru surpris et m’expliqua tout ce qu’il savait sur ce qui m’arrivait. J’avais donc été retrouvée quelques minutes après avoir été attaquée. Ils traquaient l’homme et étaient près de l’attrapé lorsqu’il s’en prit à moi. Ils laissèrent donc la chasse en plan pour s’occuper de moi sans savoir si je survivrais ou pas. Ils faisaient parti d’une organisation intergouvernementale qui avait pour mission de gérer les évènements liés aux créatures légendaires. Comme tout était récent ils ne savaient quasiment rien et ne pouvaient rien faire pour m’aider à par me donner des calment et faire en sorte que je ne souffre pas. Les mots transformations, victime, contrôle et souffrance avaient été prononcé et ils me concernaient tous. Pour résumé ils ne savaient pas en quoi j’allais me transformer ni si je serais toujours moi-même. Son équipe, lui et moi-même étions tous plongés dans l’inconnu…
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RE:Mythes
[html]2 Pièce blancheCombien de temps, c’était la question que je me posais quand j’avais repris mes esprits à cause de la douleur. Bizarrement, ce n’était pas ma cheville qui me faisait mal mais mon cou. Je ne sais pas comment définir la sensation peut être est-ce parce que je suis encore un peu groguie. Les calaments sans doute… Quoiqu’il en soit mon cou me lançait. En posant ma main sur la blessure sur constatais qu’il y avait un pansement et que je sentais le désinfectant. Je n’étais plus dans la ruelle, mais étais-je encore entre les mains de mon agresseur ou à l’hôpital ? Aucune idée.J’étais dans un lit, branchée à tout un tas de machines dont je ne connaissais pas le nom. L’une d’entre elle lisait mon rythme cardiaque. Entendre le bruit se son cœur symbolisé par un bip était quelque peut déconcertant surtout quand il ce mettait à accélérer traduisant l’instant d’inquiétude que je venais d’éprouver. L’endroit dans lequel je me trouvais ressemblait à s’y méprendre à une chambre d’hôpital mais il manquait quelque chose ou plutôt quelqu’un : le personnel médicale. Assise sur mon lit je regardais ma cheville blessée qui n’avait ni plâtre, ni bandage. Pourtant je l’avais bien entendu ce casser et je n’avais pas non plus rêvé la douleur. Alors comment étais-ce possible qu’elle soit comme si je n’avais rien eu. Intriguée je me laissais glisser du lit, atterrissant avec précaution sur le sol. Je fis quelque pas et je constatais que je ne sentais rien mis à part mon cou qui semblait me brûler de plus en plus.Il y avait une porte en face de moi, et bien sure elle était fermée à clef, sur le mur suivant il y avait un miroir, sa taille était démesurée et il semblait être pris dans le plâtre. N’étant pas née de la dernière pluie je songeai sur le champ à une vitre sans teint. Une espèce de miroir qui empêche l’occupant d’une pièce de voir qu’il est observé par d’autres personnes de l’autre côté du miroir. Alors que j’avançais vers cette vitre craignant d’y voir les hématomes dû aux coups que l’inconnu m’avait porté je fus surprise de ne rien voir. C’étais comme si cette histoire ne c’était jamais produite. Etais-je devenu folle ? Probablement, mais alors pourquoi avais-je toujours ma morsure ? Et à quoi ressemblait-elle pour me faire autant souffre ? Le seul moyen de le savoir était de le découvrir par moi-même.Je n’avais jamais été fan de tout ce qui est blessure, sang et autres choses morbides. Mais la curiosité l’emportait. Prenant mon courage à deux mains, je penchais légèrement ma tête sur la gauche et découla progressivement les sparadraps tout en laissant échapper quelques grimaces et des larmes à cause de la pression et des tremens produits sur ma peau abîmée. Les chaires n’avaient pas été déchiquetée, je voyais les traces nettes de quatre dents ce qui me fit immédiatement réaliser que ce n’était pas la morsure d’un homme car j’aurais dû trouver deux demis cercles. L’autre chose étonnante c’est que la plaie était presque cicatrisée, alors pourquoi avais toujours mal. Sans même y penser mes doigts parcouraient la zone endolorie qui était plus chaude que le reste de ma peau. Soudain, un pic de douleur au niveau des yeux me fit serrer les dents, ma main gauche s’était crispée sur le rebord. Je ne voulais pas qu’on m’entende gémir. Le temps que cela passe je n’avait pas bougé d’un centimètre, puis, progressivement mais surement, le feu de mes yeux cessa. A nouveau, seul mon cou irradiait. Je ne savais pas ce qui c’était passé et je regardais sur le champ mon cou qui n’avait pas changé. Mais quelque chose me fis redresser les yeux, je me mis à fixer le miroir et mes mains tremblaient d’horreur. Mes yeux venaient de prendre cette lueur indéfinissable que j’avais vue dans les prunelles de mon agresseur. Cette couleur violette légèrement lumineuse. A bout de nerf, je me laissais aller à pleurer, mon front reposait sur la fameuse vitre sans teint. Le bruit de mes sanglots avaient couvert le léger grincement de la porte qui s’ouvrait. Derrière moi une voix grave s’éleva. C’était celle d’un homme et elle avait rien à voir avec celle de moi soit disant agresseur car je commençais à douter de ce que j’avais vécu. - Mademoiselle Latour ? Me demanda-t-il, un peu comme s’il y avait une autre personne ici.- Oui, lui répondis-je d’une voix tremblotante en me retournant.- Je suis le docteur Paul Dietrich, vous avez été attaquée et laissée pour morte, nos services ont jugée bon de vous conduire ici pour que l’on vous soigne. Malgré le visage souriant du médecin en face de moi je sentais que quelque chose clochait. Pendant un moment j’eu l’impression qu’il me dévisageait jusqu’à ce que je me rappelle que mes yeux avaient changé de couleur. Gênée, mais surtout inquiète je baissais légèrement la tête trouvant que le sol était devenu très intéressant. J’avais donc été sauvée mais de quoi. Si ce que j’avais vu était bien réel, lui savait-il ce qui c’était passé. Alors que je fis un pas vers lui tout en me redressant je notais qu’il avait posé un dossier sur la table près de mon lit. Il semblait attendre quelque chose de moi. Mais quoi. S’il ne me posait pas de questions je ne pouvais pas deviner ce qu’il fallait que je fasse.- Je… Enfin… Je ne suis pas certaine que mes souvenirs soient réels… Je le fixais, légèrement frissonnante, inquiète à l’idée qu’il me dise que j’hallucinais et que je me trouvais dans un hôpital psychiatrique d’où le fait que mes proches ne soient pas à mon chevet. J’avais repris ma marche lente vers le lit me retrouvant à quelque pas du, enfin de mon médecin. Je regardais furtivement les papiers et remarqua que le dossier portait mon nom et qu’il était relativement épais.- Je suis ici depuis combien de temps ?- Vous êtes plus lucide que vous ne le croyez. Comme nous n’avons pas beaucoup de temps je ne vais pas y aller par quatre chemins. Vous feriez-mieux de vous assoir sur votre lit, je pense que vous aurez du mal à encaisser le choc même si vous semblez plus forte qu’à première vue.- Je n’ai donc pas rêvé, conclu-je dans un soupire.Comme il me l’avait demandé je m’installais sur le lit et attendais la sentence car j’avais la net impression que ce que j’allais entendre ne me plairais pas et pendant que j’attendais qu’il m’explique ce qui ce passait je remarquais que la douleur de mon cou s’étendait. Etais-ce liée ? Je commençais à croire que oui.Lorsque je le regardais je pouvais voir de la tristesse dans ses yeux. Voulant savoir au plus vite ce à quoi je devais m’attendre, je tentais un sourire d’encouragement. Pour le moment j’étais là, en vie, je savais que le temps m’était compté et je devais affronter cela.- Je vous écoute. - Bien… Je pense que vous avez du remarquer certains changement physique vu l’état d’étonnement dans lequel vous étiez lorsque je suis entré.- Oui, répondis-je machinalement. Mes yeux, leurs couleur n’est pas la même. J’ai eu une douleur, la même que celle de mon cou et lorsqu’elle a disparu… Ils étaient violets. J’ai cru rêver mais… Expliquez-moi ce qui ce passe… Ne me mentez pas. Suppliais-je.L’électrocardiogramme c’était accéléré et je sentais une pointe de douleur au niveau de ma bouche. Mes mains c’étaient crispée sur les rebords de mon lits, je serrais la partie métallique tellement fort que mes jointures étaient devenu blanche puis la douleur s’estompa comme elle était arrivée. Si c’était comme la dernière fois, quelque chose aurait du changer. Inquiète je regardais le médecin puis inspectais ma bouche à l’aide de ma langue et je découvris que ma dentition avait quelque peu changée.- Le changement est de quel ordre ? Pouvez-vous me montrer ?- C’est… Mes dents… Elles ont poussée…Sur ses quelques mots je retrouvais mes lèvres laissant apparaitre mes dents et deux paires de crocs anormalement longs. N’étant pas idiote et aimant les films en tout genre il ne me fallut pas longtemps pour relier ce qui m’arrivait avec quelques légendes urbaines notamment celles des vampires.Ayant prononcé le mot magique le Docteur Dietriche paru surpris et m’expliqua tout ce qu’il savait sur ce qui m’arrivait. J’avais donc été retrouvée quelques minutes après avoir été attaquée. Ils traquaient l’homme et étaient près de l’attrapé lorsqu’il s’en prit à moi. Ils laissèrent donc la chasse en plan pour s’occuper de moi sans savoir si je survivrais ou pas. Ils faisaient parti d’une organisation intergouvernementale qui avait pour mission de gérer les évènements liés aux créatures légendaires. Comme tout était récent ils ne savaient quasiment rien et ne pouvaient rien faire pour m’aider à par me donner des calment et faire en sorte que je ne souffre pas. Les mots transformations, victime, contrôle et souffrance avaient été prononcé et ils me concernaient tous. Pour résumé ils ne savaient pas en quoi j’allais me transformer ni si je serais toujours moi-même. Son équipe, lui et moi-même étions tous plongés dans l’inconnu…
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